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3 questions à se poser pour performer en compétition

Dernière mise à jour : 17 juin 2024



Questions à se poser pour performer, comment se poser les bonnes questions ? comment commencer un suivi en préparation mentale ? comment gérer sont stress en posant les bonnes bases ? Chercher du sens avant de chercher du chiffre.

Cet article peu t'intéresser si tes performances en compétition sont moins bonnes qu'à l'entraînement ou si tu veux aller encore plus loin dans tes performances.


Pour être au mieux préparé pour une compétition, tu peux agir à deux niveaux.

  • Le premier niveau est appelé le niveau MACRO, c'est-à-dire la base sur laquelle tu fixes ton travail, les raisons qui te poussent à agir.

  • Dans un deuxième temps, vient le niveau MICRO qui découle naturellement du premier niveau.


Beaucoup de gens veulent agir directement au niveau MICRO sans avoir fait le travail préparatoire.

C'est comme vouloir se préciser à construire une maison sur des fondations fragiles.

La maison sera plus rapidement construite, mais elle ne tiendra pas longtemps.


En préparation mentale, vouloir se concentrer seulement sur le MICRO est un réflexe normal de peur, on veut des exercices un peu magiques sans s'être réellement posé les questions qui dérangent, les questions qui nous bougent en profondeurs.


C'est ce que nous allons faire aujourd'hui.

Ici, nous allons rester Focus sur le niveau MACRO.





Première question :

"Pour quoi je fais de la compétition ?"


Tu remarqueras que le pour quoi est formulé en deux mots.

On pourrait très bien dire :

"Qu'est-ce que ça t'apporte de faire de la compétition ? "


Lorsque tu vas répondre à cette question, si une réponse trop rapide émerge, et que tu as l'impression de faire un monologue interne bien construit, méfie toi de ton cerveau, mets le en doute.


Imagine que tu parles à une autre partie de toi-même et que tu veux, de manière bienveillante, la pousser dans ses retranchements.


À chaque fois que tu donnes une réponse, tu dois trouver un contre-exemple ou demander des arguments.


Plus tu avances dans ce travail et plus tu te rapproches de la réalité parce que tu ne te laisses pas de répit.



Exemple : "Pour quoi je fais de la compétition ?"

"Hm... et bien parce que j'aime l'esprit de compétition, j'aime me dépasser et faire de bonnes performances."

"C'est-à-dire ? En quoi c'est important pour toi ?"

Etc. Etc.


dialogue interne, dialogue intérieur, se parler à soi même, introspection, regarder à l'intérieur de soi, négocier avec une partie de soi même


OK jusque-là, rien d'alarmant.

Mais si en disant cette phrase, il ne se passe rien à l'intérieur de toi, c'est que ce n'est sûrement pas ce qui te pousse à agir.

Ou du moins, dans une moindre mesure.


Mais, si à un moment, pendant que tu réponds à la question ou après y avoir répondu, tu ressens quelque chose de fort, tu es sur la bonne voie.

Si c'est une sensation de conflit interne, c'est très bien, essaie d'identifier le conflit.

Si c'est une révélation libératrice, c'est très bien aussi, tu touches au but.


Ne t'alarme pas si tu ne ressens pas forcément des émotions fortes, faire de la compétition n'est peut-être pas la chose qui te fait le plus vibrer au monde non plus...

Et, le ressentis émotionnel est très subjectif.







Deuxième question :

"Qu'est-ce que je n'obtiens pas ou que je perds si j'échoue en compétition ?"


Cette deuxième question va t'aider à répondre à la première.

Ton cerveau fonctionne sur un mode prédictif, cela veut dire qu'il anticipe en permanence et de manière inconscience les conséquences de nos actions.


Ton cerveau prend 35 000 décisions par jour et 99.74 % de ces décisions sont inconscientes.

Le but premier du système nerveux est de garantir la survie du système.


Si tu stress trop pendant une compétition et que ça perturbe tes performances, c'est que ton cerveau n'est pas prêt à perdre quelque chose.

Sauf que perdre en compétition est souvent la résultante de notre peur de perdre quelque chose.


C'est contradictoire, mais c'est comme ça !


Alors qu'est-ce que tu as à perdre en compétition ?

Qu'est-ce qui est important pour toi que tu n'as pas si tu perds ?




Les deux questions que je viens te poser ont pour but d'éviter une question automatique que l'on n'a pas envie de se poser une fois en compétition, je parle de cette question :

"Mais qu'est-ce que je fou là ?"


Il est intéressant de constater que cette phrase est une question, mais que l'on tente rarement d'y répondre.

Une question est faite pour qu'il y ait une réponse, n'est-ce pas ? Sauf si c'est une question rhétorique.




La troisième question :

"Qu'elle serait la pire chose qui puisse arriver en compétition ?"


Cette question remonte aux méthodes socratiques utilisées par les philosophes grecs pour faire "accoucher" les sujets d'une pensée, d'une idée, d'une émotion, ici la peur.


Et une chose est sûre, nous avons tous peur de quelque chose, l'être humain est fait comme ça.


La question c'est :

De quoi as-tu peur ?

Quelle est la chose qui te perturbe en compétition ? Qui monopolise ton attention et qui est susceptible de te distraire ?



Pour ton scénario catastrophe :

  • Commence par te poser la question "qu'est-ce qu'il pourrait se passer de pire ?

  • Ensuite, tu te poses la question "et après, il se passe quoi ?"

  • Tu te poses cette deuxième question autant de fois qu'il le faut jusqu'à ce que tu ressentes quelque chose qui bouge à l'intérieur. Tu seras sur la bonne voie.



Conclusion :

Les 3 questions à se poser pour performer en compétition ont un objectif :

Découvrir ses peurs et les surmonter

Nous avons tous peur de quelque chose, une personne qui n'a peur de rien est malheureusement une personne décédée...

La question, c'est de quoi as-tu peur toi ?

Et comment vas-tu utiliser cette peur pour qu'elle passe du frein au moteur ?



Si cet article te plaît et que tu as des questions à me poser, contacte moi depuis le site ou sur mes réseaux sociaux,





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